LA ROSE DES VENTS
Scène nationaleLille Métropole
Villeneuve d’Ascq
Phoenix
Éric Minh Cuong Castaing / Cie Shonen
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© Sébastien Lefèvre
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Schouwburg CourtraiDurée 1h
En français et en arabe surtitré en néerlandais- JEU. 10 NOVEMBRE
Bus au départ du Méliès / Villeneuve d'Ascq à 19h15 -
Dans cette pièce chorégraphique pour drones et danseurs, Éric Minh Cuong Castaing poursuit son exploration des mouvements humains et non humains, questionnant les rapports entre l’homme et les nouvelles technologies. S’intéressant cette fois à la relation corps-drones, symboles des nouveaux systèmes de surveillance et de guerre, il connecte la scène avec un ailleurs où le drone est une arme : Gaza. Sur scène, trois danseurs et des drones sèment le trouble. Évoquant à la fois les avions téléguidés de notre enfance et les nouvelles armes meurtrières des guerres technologiques du XXIe siècle, les drones sillonnent la scène et interagissent avec les danseurs. Exposés à leur vrombissement incessant, ces derniers évoluent dans un espace tour à tour sensible, terrain d’opérations ou fenêtre sur le monde, connectés en temps réel avec d’autres artistes subissant, à Gaza en Palestine, la présence permanente des « avions sans pilotes ». Sur Skype, ils nous parlent, nous montrent leurs danses, l’art qu’ils pratiquent et qui est, pour eux, un acte de résistance.
NL
We omringen ons met gadgets zoals drones en webcams, waarvan het gebruik veel verder kan reiken dan de aanvankelijke programmering. Via een camera komen we live in contact met danser Mumen Khalifa, die opgroeide in een Palestijns vluchtelingenkamp. Hij vertelt over zijn ervaring met bewakingsdrones en laat ons de B-boygroep Myuz GB Crew volgen tegen de achtergrond van een verwoest gebouw in Gaza. Zo verkent ‘Phoenix’ het snijpunt tussen het opstandige lichaam, dans, technologie en ethiek. Spanning verzekerd.
Dans cette pièce chorégraphique pour drones et danseurs, Éric Minh Cuong Castaing poursuit son exploration des mouvements humains et non humains, questionnant les rapports entre l’homme et les nouvelles technologies. S’intéressant cette fois à la relation corps-drones, symboles des nouveaux systèmes de surveillance et de guerre, il connecte la scène avec un ailleurs où le drone est une arme : Gaza. Sur scène, trois danseurs et des drones sèment le trouble. Évoquant à la fois les avions téléguidés de notre enfance et les nouvelles armes meurtrières des guerres technologiques du XXIe siècle, les drones sillonnent la scène et interagissent avec les danseurs. Exposés à leur vrombissement incessant, ces derniers évoluent dans un espace tour à tour sensible, terrain d’opérations ou fenêtre sur le monde, connectés en temps réel avec d’autres artistes subissant, à Gaza en Palestine, la présence permanente des « avions sans pilotes ». Sur Skype, ils nous parlent, nous montrent leurs danses, l’art qu’ils pratiquent et qui est, pour eux, un acte de résistance. NL
We omringen ons met gadgets zoals drones en webcams, waarvan het gebruik veel verder kan reiken dan de aanvankelijke programmering. Via een camera komen we live in contact met danser Mumen Khalifa, die opgroeide in een Palestijns vluchtelingenkamp. Hij vertelt over zijn ervaring met bewakingsdrones en laat ons de B-boygroep Myuz GB Crew volgen tegen de achtergrond van een verwoest gebouw in Gaza. Zo verkent ‘Phoenix’ het snijpunt tussen het opstandige lichaam, dans, technologie en ethiek. Spanning verzekerd.
05 au 15 juil. 2023
À Villeneuve d'Ascq
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