De nombreux danseurs de couleur, comme La Sarabia, Nyota Inyoka, François (Féral) Benga ou Leila Bederkhan, ont connu un grand succès dans l'Europe du début du XXe siècle. Pourtant, ils ont été oubliés, ne laissant presque aucune trace dans l'histoire de l'art ou de la danse. Pourquoi cette invisibilisation ? Parce qu’ils ne correspondaient pas aux critères des canons occidentaux ou représentaient des États-nations européens définis de manière monoculturelle.
Dans un décor évoquant une jungle tropicale, la chorégraphe mexicano-chilienne Amanda Piña redonne vie à leurs œuvres avec sa pièce Exótica. Un rituel enivrant, une véritable transe au cours de laquelle les danseurs et les danseuses invoquent leurs ancêtres, conjurent, célèbrent et exorcisent dans un dialogue intense avec le public. Un véritable voyage dans la magie de ce que les corps peuvent faire, nus, proches. Un soulèvement politique, érotique, incarné et spirituel.
Soirée de clôture du festival à l'issue de la représentation
De nombreux danseurs de couleur, comme La Sarabia, Nyota Inyoka, François (Féral) Benga ou Leila Bederkhan, ont connu un grand succès dans l'Europe du début du XXe siècle. Pourtant, ils ont été oubliés, ne laissant presque aucune trace dans l'histoire de l'art ou de la danse. Pourquoi cette invisibilisation ? Parce qu’ils ne correspondaient pas aux critères des canons occidentaux ou représentaient des États-nations européens définis de manière monoculturelle.
Dans un décor évoquant une jungle tropicale, la chorégraphe mexicano-chilienne Amanda Piña redonne vie à leurs œuvres avec sa pièce Exótica. Un rituel enivrant, une véritable transe au cours de laquelle les danseurs et les danseuses invoquent leurs ancêtres, conjurent, célèbrent et exorcisent dans un dialogue intense avec le public. Un véritable voyage dans la magie de ce que les corps peuvent faire, nus, proches. Un soulèvement politique, érotique, incarné et spirituel.
Soirée de clôture du festival à l'issue de la représentation